Chaque mois, je vous présente un trio d’albums, de livres, de concerts, de spectacles, de séries ou de films qui m’ont accompagnée au cours des 30 derniers jours (ou 31, mais on s’obstinera pas pour un chiffre). Ce mois-ci, deux sorties culturelles et une série télé m’ont particulièrement captivée.
Asteria, à la Maison de la culture de Gatineau
Asteria n’est pas un spectacle, mais plutôt une expérience en réalité virtuelle. Présentée gratuitement tout le mois de novembre à la Maison de la culture de Gatineau, cette activité propose un voyage musical dans l’univers de cinq auteurices-compositeurices-interprètes québécois.e.s.
Ainsi, Vincent Vallières nous transporte dans son univers créatif, Dominique Fils-Aimé nous enveloppe de sa voix, Daniel Bélanger nous présente un monde imaginaire, Alexandra Stréliski nous fait voyager dans son piano et FouKi nous fait visiter une île à dos de flamant rose.
Conçu pendant la pandémie, Asteria était, à la base, une façon de renouer avec nos artistes préféré.e.s, autrement que sur une scène. Toujours aussi intéressante maintenant que les salles ont rouvert leurs portes à pleine capacité, cette activité m’a marquée pour son originalité et pour la variété des univers musicaux qu’on y retrouve.
La série Avant le crash, sur ICI Télé
ATTENTION ! Je n’ai pas vu la fin de la série encore (jesaisjesais, je suis en retard… mais je suis le genre de personne qui attend que les épisodes soient tous disponibles pour les écouter à mon rythme [lire: les bingewatcher un après l’autre]).
Quelle série! Depuis septembre, j’entends de nombreux éloges sur Avant le crash. Mes attentes étaient donc très élevées… Mais je n’ai pas été déçue. Peut-être que mon discours changera d’ici à la fin de la saison (je n’en ai visionné que la moitié à date), mais pour l’instant, j’adore.
Excellent casting, excellente intrigue, excellente réalisation. Avant le crash propose un portrait réaliste (quoique très dérangeant) de la société de performance dans laquelle nous vivons. Le pouvoir, l’argent et le succès motivent les personnages de la série. Mais… à quel prix?
Bonne nouvelle : une deuxième saison est en cours d’écriture.
Cher Tchekhov au Centre national des arts, à Ottawa
Cher Tchekhov est l’une des très-très-excellentes pièces de théâtre que j’ai vues dernièrement. Dans cette oeuvre de Michel Tremblay, le personnage de Jean-Marc, dramaturge, retrouve le texte d’une pièce dont il a entamé l’écriture il y a quelques années, rendant hommage à l’auteur russe Anton Tchekhov. Il décide maintenant de la terminer (ou, du moins, d’essayer de la terminer).
Mise en scène par Serge Denoncourt, Cher Tchekhov est en fait une mise en abyme: Jean-Marc ne quitte jamais la scène et commente son écriture en direct, se questionne, nous ouvre la porte sur son processus de création. À côté de lui, les personnages de son texte prennent vie en même temps qu’il écrit (et réécrit, parfois!).
Le talent des comédiens (Anne-Marie Cadieux, Gilles Renaud, Maude Guérin et Isabelle Vincent, notamment) est indéniable. Les références à Anton Tchekhov sont claires (même si on connaît peu le théâtre de Tchekhov!). Somme toute, la pièce demeure très accessible et son histoire est parfaitement bien ficelée.
Bonus (!!!) : A Very Backstreet Christmas, des Backstreet Boys
Not gonna lie, les Backstreet Boys se sont fait aller les cordes vocales dans les speakers de ma Honda Fit ce mois-ci.
C’est quétaine, BIEN SÛR que c’est quétaine. On ne s’attend pas à autre chose de la part de notre boys band préféré des années 1990 (désolée NSYNC). Mais ça donne le goût de chanter et de danser en décorant le sapin. C’est entraînant et un peu cheesy : tout ce dont on rêve pour Noël.
Le hic : la chanson Happy Days, qui ne fait pas Noël du tout (est-ce que je suis la seule à penser ça?).
LA PLAYLIST DU MOIS
Chaque mois, découvrez un survol (très) éclaté des chansons que j’ai écoutées, découvertes, revisitées et réécoutées en boucle.
Image de couverture : Unsplash/©Thanos Amoutzias